Les Mobilités au coeur du Café-Discussion du samedi 08 octobre 2022

Animé par Maria COLAS, Vice-Présidente de Lorient Agglomération en charge des mobilités
et Bruno PARIS, Vice-Président de Lorient Agglomération et Adjoint au maire de Lorient en charge de la Transition Ecologique
Un grand merci à eux!

Priorité aux Transports Publics

Les transports et les déplacements sont une compétence de Lorient Agglomération.
Pour les transports publics, bus et bateaux-bus, elle traite avec l’opérateur RATP DEV par délégation de service public car elle n’a pas vocation à traiter des transports publics en direct et n’en a pas les compétences.

Le budget pour les transports publics est de 44 millions d’euros aujourd’hui.
Côté recettes : 24 millions d’euros proviennent du Versement Mobilité que les entreprises de plus de 11 salariés versent à l’agglomération et 5,5 millions d’euros issus des recettes perçues par RATP DEV.
Le déficit est comblé par le budget de Lorient Agglomération

L’agglomération dispose d’une centaine de bus qu’elle achète et met à la disposition du délégataire et travaille en sous-traitance avec des entreprises qui ont leurs propres bus pour pallier au manque de matériel. Elle dispose également de bateaux pour assurer les traversées trans-rade.

Volonté de décarboner complètement le service de transport public et parvenir à l’autonomie énergétique

En plein transition énergétique, Lorient Agglomération a décidé de décarboner complètement les transports publics :

=> Remplacer les bus diesel par des bus roulant au bio-GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) et à l’hydrogène.
Les 10 premiers bus GNV sont arrivés en septembre et 7 bus hydrogène circuleront l’année prochaine.

=> Remplacer les bateaux actuels par des bateaux fonctionnant à l’hydrogène.
La première commande va être passée prochainement.

=> Faire face à la hausse du prix de l’énergie.
Aujourd’hui, l’agglomération dépense 400 millions d’euros pour importer des énergies fossiles. Beaucoup d’argent qui fuit le territoire.
En 2023, les dépenses énergétiques vont fortement augmenter :
+ 3,5 millions d’euros pour le budget énergie de l’agglomération.
+ 2,5 millions d’euros de dépenses supplémentaires pour la ville de Lorient alors même qu’elle a déjà restreint ses consommations en ayant déjà pris des mesures d’économie drastiques : baisse des températures dans les locaux, baisse de l’éclairage public…
Autant d’argent non disponible pour les politiques publiques et les investissements.

=> Développer la production d’énergies renouvelables pour produire autant que ce qui est consommé sur l’agglomération.
Dans ce sens, Lorient Agglomération et son président Fabrice Loher soutiennent le développement stratégique du parc éolien flottant au large de Groix et Belle-Ile.
Jusqu’à présent, l’agglomération bénéficiait d’une énergie peu chère et consommait beaucoup.
Il faut aujourd’hui tendre vers la sobriété : rationnaliser les consommations et consommer des énergies vertes et locales, plus soutenables économiquement parlant.
Les collectivités comme les entreprises ne bénéficient pas du bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement.

L’objectif : viser l’autonomie à l’horizon 2050.
C’est une stratégie à long terme qui demandera du temps mais il faut aller vite!
Tous les services de Lorient Agglomération travaillent pour atteindre au plus vite cet objectif, notamment l’Urbanisme.
=> Contraindre les promoteurs à équiper les bâtiments d’un maximum de dispositifs de production d’énergie renouvelable.
L’agglomération investira à leur place s’ils n’acceptent pas et récupérera l’énergie produite pour ses propres usages.
=> Faire du soutien économique aux entreprises qui ont une activité électro-intensive sans consommer ses budgets. Beaucoup d’entre elles se questionnent déjà sur leur pérennité économique aujourd’hui
=> Développer et accélérer la production d’énergies vertes

Produire vert pour une consommation verte dans les transports publics : le bio-GNV à Inzinzac-Lochrist

Le GNV est produit localement à Kermat sur la commune d’Inzinzac-Lochrist, donc en circuit court.
Ce gaz est réputé bio car issu de la récupération des déchets non recyclables des poubelles bleues : ce n’est pas un gaz fossile.
Une fois collectés, les déchets sont enfouis dans des alvéoles étanches. En l’absence d’oxygène, le travail de méthanisation se déclenche et produit du gaz.
Jusque fin 2019, ce gaz était brûlé. Aujourd’hui, il est collecté, épuré, stocké puis injecté sur le réseau, avec les mêmes spécificités de pureté qu’un gaz importé de pays producteurs, voire plus.

Le site a une visibilité d’au moins 15 ans et une capacité à couvrir la consommation de 40 bus fonctionnant au bio-GNV.
L’objectif à terme est de disposer d’une unité de méthanisation supplémentaire fonctionnant à partir des bio-déchets (déchets verts et déchets des industries agroalimentaires) pour le complément de la consommation des bus.

Le bilan énergétique est bien meilleur que celui de l’importation de gaz de l’étranger.
D’où l’importance du tri des déchets ménager. Il faut le répéter à l’envi.

Développer la pluri-modalité

En 2023, l’agglomération va mettre en place une politique de pluri-modalité et pas uniquement des transports en communs sur l’ensemble du territoire.

Le bateau :

Ils transportent 1 million de voyageurs chaque année. Ils permettent de traverser la rade en 7 à 12 mn.
Leur tarif est équivalent à celui des bus.

Le covoiturage et les parkings relais :

Après la prise de conscience de la place importante de la voiture dans les villes, Lorient Agglomération a mis en place un schéma des aires de co-voiturage et de parkings-relais.

Pour que la population puisse mieux et davantage covoiturer, il faut des parkings-relais à proximité d’un arrêt de bus ou d’une gare comme à Gestel et disposer d’abris-vélos sécurisés.

L’objectif : offrir la possibilité d’accéder aux transports en commun à pied, en vélo, en voiture en toute tranquillité.

=> Une application de co-voiturage beaucoup plus performante est en préparation.
Aujourd’hui, Lorient Agglomération travaille avec OuestGo, application bretonne qui ne fonctionne pas (seulement 2 déclenchements de co-voiturage l’année dernière)
Elle va désormais travailler avec Karos qui s’engage à travailler avec les entreprises et notamment les entreprises de l’agro-alimentaire qui travaillent en horaires décalés et de nuit et qui attendent cette application avec impatience.

Le vélo 

=> Les aides à l’acquisition de vélos électriques.
En moyenne en France, la distance moyenne parcourue en vélo est de 5 à 6 km environ. L’objectif est d’inciter la population à acquérir un vélo électrique qui permettra de parcourir 10 ou 15 km voire davantage.

=> Un schéma cyclable ambitieux sur l’agglomération.
54 millions d’euros vont être consacrés aux pistes cyclables.
Il s’inscrira dans le schéma cyclable du département qui lui-même s’inscrit dans le schéma cyclable de la région. Il a été présenté au département qui l’a validé. Il devrait être voté début 2023.

Il implique l’intervention de plusieurs acteurs et un travail en totale concertation.
Chaque commune a nommé un référent mobilités avec qui le travail se fait en amont : terrains disponibles, habitudes de stationnement et d’attente pour le co-voiturage…
Aucune décision ne se prend de manière unilatérale par l’Agglomération. 

=> Mise en place d’une location vélos moyenne et longue durée
Une station de location fixe sera implantée sur la ville de Lorient et une station itinérante sera mise en service : c’est le délégataire qui amènera le vélo chez le locataire, quelle que soit sa commune d’habitation.

=> Mise en place d’abris-vélos sécurisés
Il en existe déjà un à la gare de Lorient. L’objectif est d’en installer outre-rade pour avoir moins de voyageurs avec vélo sur les bateaux.
Un bateau c’est 150 personnes. 15 vélos, c’est 10 personnes de moins. Il faut donc que les vélos restent dans les abris sécurisés si on veut continuer à transporter autant de personnes.
Se tenir debout avec un vélo sur un bateau est interdit en France ; le transport de passagers doit se faire assis.
Une dérogation de 10% de personnes est possible aujourd’hui (15 personnes pour 150 passagers) mais il faut faire évoluer la législation comme dans les pays nordiques ; la règlementation européenne le permet et la traversée de la rade ne présente jamais de grand danger.

=> Mise en place de tarifs attractifs depuis la rentrée de septembre
. Le tarif étudiant à 10 euros.
Le locatif étudiant se développe sur Lorient. Or un étudiant c’est une voiture et souvent une voiture ventouse durant 5 jours dans la semaine.
Résultat escompté : inciter les étudiants à prendre le bus plutôt que leur voiture pour venir sur Lorient.
. Le tarif + de 65 ans à 350 euros
Cette population de jeunes retraités n’a pas besoin de voyager aux heures de pointe pour se déplacer.
. Le tarif scolaire à 173 euros au lieu des 340 euros
Depuis l’âge de 3 ans jusqu’au lycée

La non-mobilité.

Se pose la problématique des « navetteurs auto-solistes » qui prennent leur voiture pour aller travailler et pour en revenir avec les forts embouteillages qui en résultent, très polluants, consommateurs de temps et générateurs de stress et d’énervements.

Le télétravail s’étant fortement développé depuis la crise Covid, une nouvelle réflexion d’aménagement du territoire a émergé.
L’objectif : créer des espaces de travail dans les petites communes, dotés de fortes capacités informatiques, où les gens pourraient télé-travailler autrement que complètement isolés chez eux, à proximité de leur domicile où pourraient être imaginées des permanences de certains services publics de Lorient Agglomération.
Ce serait un aménagement du territoire de la force publique, Agglomération, Région et autres.

La logistique du dernier kilomètre

Les achats en ligne se multiplient ce qui implique de plus en plus de colis à livrer, soit en point relais, soit à domicile.

Le territoire connaît un ballet incessant de camionnettes circulant souvent à des vitesses excessives et se garant n’importe où, le moteur restant allumé, y compris sur les bandes cyclables et sur les trottoirs.

Lorient Agglomération vient de recruter une chargée de mission pour mettre en place cette logistique du dernier kilomètre. Sa mission : décarboner au maximum ces livraisons en reportant les livraisons faites par des véhicules à moteur thermique vers des livraisons douces, soit par vélos à assistance électrique équipés de remorques pouvant supporter un poids de 200 kg, soit par véhicules électriques de petit gabarit.

Cette chargée de mission sera assistée d’un cabinet spécialisé et proposera aux conseils municipaux des recommandations, notamment sur la gestion du temps : périodes d’interdiction de livraisons pour les poids-lourds par exemple.

Les communes de Lanester, Ploemeur, Hennebont, Queven et Larmor-Plage sont invitées à participer à cette réflexion.
Le travail se fera en parfaite concertation avec les acteurs concernés : les citoyens, les commerçants, les entreprises de livraison…

Les grands transporteurs nationaux n’y sont pas opposés. Ce dernier kilomètre est souvent ce qui coûte le plus cher dans leur chaîne logistique. Ils sont donc prêts à céder ces derniers flux.

Sur Lorient, certains transporteurs ont déjà commencé à confier des palettes de colis à des livreurs à vélo.
La logistique urbaine suppose toutefois de trouver des espaces de stockage dans chaque commune intéressée où les transporteurs déposeront leurs colis, où ils y seront triés et dispatchés.

QUESTIONS – REPONSES

Quid des ZFE-m (Zones à Faibles Émissions Mobilités) ?

Ce sont des espaces de forte densité urbaine auxquels les véhicules les plus anciens et les plus polluants n’ont plus accès. Leur accès est réservé aux véhicules les moins polluants grâce aux vignettes Crit’Air.
L’Etat a imposé aux communautés urbaines de plus de 350 000 habitants de mettre en place ces ZFE sous un délai très contraint.

Le territoire de Lorient Agglomération n’y est pas encore, la communauté urbaine ne comptant que 125 000 habitants avec Lorient, Lanester, Ploemeur, Larmor-Plage, Queven et Hennebont.
Mais elle s’y prépare d’ores et déjà.

Quid de la gratuité des transports en commun ?

Elle est actuellement étudiée par Lorient Agglomération.

Dans les communes où elle a été mise en place, le Versement Mobilité des entreprises de plus de 10 salariés est énorme. Il permet à la collectivité de rendre ces transports gratuits.
Sur Lorient Agglomération, il représente 23 millions d’euros.

La gratuité des transports impliquerait un manque à gagner de 6 millions d’euros de recettes.
La réflexion est en cours.
Mais attention ! Le Medef met aujourd’hui la pression sur les collectivités ; pourquoi une entreprise payerait le versement mobilité alors que le transport public est gratuit ?

Quid des gens qui laissent leur vélo dans les abris sécurisés avant de monter sur le bateau une fois qu’ils ont fait la traversée ?
Possibilité de vélos en libre-service ?

Beaucoup d’usagers des bateaux prenaient leur vélo car il n’y avait pas d’abris sécurisés à leur point de départ. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux continue en bus.

Ex : une personne emmène ses enfants à l’école en vélo-cargo avant de prendre le bateau. Sans abri sécurisé, elle prenait le bateau avec son vélo-cargo. Aujourd’hui, elle le laisse dans l’abri jusqu’à son retour car elle n’en a pas l’utilité ensuite. Elle aura d’autres moyens de transport disponibles outre rade.

L’important est de laisser son vélo si nous n’en avons pas besoin ensuite.
La problématique se pose également avec le train.
Il serait pertinent de disposer de vélos à chaque point d’arrivée. Mais il faut trouver des endroits où les laisser et les retrouver.

Quid d’une application de covoiturage incluant tous les modes de transport existants pour aller d’un point A à un point B?

La réflexion en cours.
Il s’agit du MAAS (Mobility as a Service) : c’est une offre numérique « tout-en-un », donnant accès à l’ensemble des moyens de transport dans une seule application.
Cela coûte très cher mais peut représenter la solution.

Il faudrait qu’il soit régional et englobe toutes les offres de mobilité de la Région : les location de vélos, les pistes cyclables, les aires de covoiturage, les transports en commun et leurs horaires, les locations de voitures…) pour permettre de savoir comment va s’organiser notre trajet et combien cela va coûter.

Cela nécessite 6 à 8 ans pour le mettre en place, sachant que tous les acteurs ont leur propre application : SNCF, bus, locations de voitures et vélos, covoiturage…

Quid de la location de vélos longue et moyenne durée ?

La réflexion se poursuit. Ce serait une location de 6 mois sur le principe d’un achat de vélo en leasing.
Cette offre s’adresserait aux personnes qui hésitent à acheter un vélo électrique étant donné son coût. Elles paieraient une location et garderaient le vélo le temps souhaité. Il y aura une possibilité d’achat à terme si elles le souhaitent.

Pourquoi ne pas utiliser la voie ferrée existante, électrifiée et inutilisée ?

Elle part de la gare SNCF et va jusqu’à la gare maritime en desservant les lycées, la clinique mutualiste, les universités et autres points de la ville.
Elle viendrait en prolongation de l’offre rail de la SNCF avec un bilan carbone à zéro.

Lorient Agglomération est en contact avec la SNCF à ce sujet. Il faut savoir qu’il est impossible d’acheter une voie ferrée ; seule son exploitation est possible, la SNCF se réservant le droit de la récupérer quand elle le souhaite.
Les études menées sur cette voie ferrée ont fait état de la nécessité de réaliser des travaux colossaux pour pouvoir la remettre en service.

L’idée initiale était un tram-train électrique. Aujourd’hui la réflexion se dirige plutôt vers des bus qui rouleraient sur cette voie en site propre et permettraient de beaucoup désengorger le réseau routier.
Cela nécessiterait de remettre en état un échangeur. Les travaux se monteraient à 27 millions d’euros et la SNCF refuse de participer financièrement.

Une demande a également été soumise à la SNCF et à la Région pour l’utilisation du réseau ferré national existant entre Quimperlé et Brandérion.
L’utilisation de cette voie ferrée pas suffisamment exploitée pour parvenir à un report modal de la voiture sur le train a été étudiée avec un train dédié sur les horaires disponibles en heures de pointe.
Le problème est que la SNCF a démonté le système de transfert de voie à Quimperlé qui permettaient aux trains de faire demi-tour. Le montant des travaux pour le restaurer est là aussi colossal. La SNCF n’y participera pas ; la Région a été sollicitée.

Une enquête Mobilité des Actifs a été commandée par les 4 acteurs majeurs de la mobilité : Ville de Lorient, Lorient Agglomération, Région et SNCF à Audelor.
L’objectif est de questionner les salariés des entreprises se trouvant dans un périmètre de 2 km proche de ce tracé Quimperlé/Brandérion pour connaître leur degré de connaissance des offres du train et ce qu’ils seraient prêts à accepter pour prendre le train plutôt que la voiture.
Cette enquête sera livrée ce mois-ci.

Plan vélo ok mais comment ? Vraies pistes cyclables ou simples bandes cyclables comme aujourd’hui ?
La cohabitation vélo/bus sur les mêmes voies est très compliquée

Le schéma d’aujourd’hui est ambitieux mais à ce jour, Lorient Agglomération ne possède pas assez de foncier pour le réaliser. Elle va devoir procéder à des expropriations, cela va demander du temps.
D’autre part, ce sont les communes qui décideront de ce qu’elles veulent faire.
Lorient Agglomération les aide sur la réalisation des études et des travaux, le département va agir sur le financement des pistes cyclables réalisées sur les routes départementales.
Mais si une commune ne veut pas jouer le jeu des pistes cyclables, l’agglomération n’a aucun pouvoir.
Il faut donc réfléchir à un financement plus important pour inciter toutes les communes à le faire.

Le vélo va continuer à se développer et tous les acteurs en sont conscients.

25% du schéma a déjà été réalisé. Groix a aujourd’hui des ambitions démesurées. 5 km de pistes cyclables ont été ajoutées mais cela a nécessité des expropriations pour en faire des sites propres aux vélos.

Il faudra trouver du foncier, supprimer des côtés de stationnement et/ou mettre des rues en sens unique.

Quid de Vélo An Orient ? Quid de la communication vers les jeunes et des tarifs préférentiels?
Tarif plein à 180€ l’année – 45€ l’année pour les étudiants post secondaire mais rien pour les lycéens.

Vélo An Oriant est rattaché à la ville de Lorient. La loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) votée en 2019 permet aux agglomérations de prendre la compétence mobilités dont la compétence vélo.

Lorient a décidé de mettre en place ce service vélo car l’agglomération ne faisait rien en ce sens avant cette loi. Les communes agissaient seules. Aujourd’hui, c’est Lorient Agglomération qui harmonise ces actions.

La future DST est en cours de finalisation. Les prix applicables sont toujours en cours d’étude pour la location vélos mais il est évident qu’il faut harmoniser les tarifs entre les lycéens et les étudiants.

A terme, la carte KorriGo permettra de prendre le bus et le bateau mais aussi à louer un vélo.

L’importance du tri sélectif dans les économies réalisées par Lorient Agglomération

Le traitement des déchets coûte très cher à l’agglomération.

1 tonne de déchets des poubelle bleues coûte 45€
1 tonne de déchets des poubelles jaunes coûte 12€
1 tonne de déchets verts coûte 1€

Plus il y a de déchets dans les poubelles bleues par manque de tri, plus ça coûte à la collectivité donc aux impôts.

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