Tribune de Franck Geffray dans le Lorient Mag octobre 2016

REFLEXIONS ….

SUR LA RENOVATION URBAINE

Des rénovations urbaines importantes devraient concerner, dans l’avenir, les quartiers du nord de Kervenanec et du Bois-du- Château. Nous demandons que les projets qui émergeront ne soient pas présentés tout « ficelés » comme la majorité municipale a l’habitude de le faire, mais résultent d’une une réelle concertation en amont, prenant en compte les attentes des habitants ; l’occasion doit être saisie d’y mettre en œuvre des démarches d’éco-quartier et d’y apporter une vraie mixité sociale :notre ambition doit être de changer l’image et la vie de ces quartiers. Leurs habitants le méritent bien.

SUR LA POLICE MUNICIPALE

Au Conseil municipal, nous avons interrogé le Maire sur l’armement de nos policiers municipaux : les menaces terroristes et les contraintes de l’Etat d’urgence conduisent en effet à protéger les agents publics en uniforme ; par ailleurs, le déploiement de l’alerte CALL pour sécuriser les commerçants peut amener nos policiers municipaux à intervenir contre des auteurs d’actes de délinquance plus ou moins graves ! Malgré ces risques, rien ne semble bouger dans ce sens. N’attendons pas un fait malencontreux pour se donner le droit de les armer !

SUR LE COMMERCE

Des questions demeurent sur l’importance du taux de commerces vacants dans l’hyper centre qui atteint le seuil critique de 12%. Les difficultés de nos commerces sont certes dues en partie à une évolution des modes de consommation ; mais de notre point de vue, elles sont aussi dues à un manque de réactivité, d’accompagnement et d’écoute de la majorité municipale depuis plusieurs années auprès des différentes associations de commerçants et d’entreprises. Certes, la mise en place d’une aide à l’association des commerçants du centre-ville va dans le bon sens ; mais celle-ci semble avoir du mal à convaincre les chefs d’entreprises à adhérer. Parmi les raisons des difficultés du commerce du centre-ville, figurent bien entendu l’éternelle question du stationnement. Nous continuons à déplorer la suppression massive des places de stationnement dans le projet du futur parc Jules Ferry ! Quant aux compensations offertes par le nouveau parking payant de la place d’Armes, elles n’auront de sens que si le cheminement vers le centre-ville est clairement organisé, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et explique, en partie, son taux de remplissage très faible ! C’est une autre politique de stationnement qu’il faut mettre en œuvre au centre-ville avec l’objectif de renforcer son attractivité.

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