Tribune de Maria Colas dans le Lorient Mag Novembre 2016

TOUT A L’ENVERS.

À Lorient comme à l’agglo, quand on ne sait plus comment répondre au mécontentement de la population, on fait des études.

1er exemple : les transports collectifs.

Après les travaux du Triskell 1, la mise en chantier du Triskell 2 (pour 34 M€), la mise en place de nouveaux tarifs, on lance une étude pour, je cite M. Le Lamer : « dresser un état des lieux et proposer des améliorations, viser à mieux connaître les habitudes des déplacements des usagers ». C’est pour nous ce qui s’appelle mettre la charrue avant les bœufs. Les travaux sont faits ou quasi terminés, les nouveaux tarifs sont en place et on lance une étude. La logique eût été de faire cette étude AVANT les travaux, AVANT l’application des nouveaux tarifs et AVANT la fusion avec les nouvelles communes.

2ème exemple : le parc Jules Ferry, le stationnement, la circulation.

Difficile aujourd’hui de stationner en ville, en particulier Quai des Indes, les travaux de réaménagement du parc Jules Ferry ayant commencé. Initié en 2011, ce projet remodelé va coûter un peu plus de 5M€ et supprimer plus de 400 places de parking. Les riverains sont inquiets, les commerçants déboussolés malgré les différentes réunions dites de concertations qui ne sont en fait que de simples présentations du projet déjà ficelé. Alors pour rassurer tout le monde on lance une étude sur la circulation et le stationnement. Pourquoi maintenant ? Le stationnement et la circulation en centre ville sont en partis responsables du taux élevé de vacance des commerces. Cette étude aurait du être faite AVANT le début des travaux de la place Jules Ferry. On marche sur la tête, c’est peut être pour cela qu’on fait tout à l’envers !

3ème exemple : les parkings souterrains.

La ville possédait jusqu’à présent deux parkings souterrains, Nayel et l’Orientis, gérés en délégation de service public, c’est-à-dire par une société privée. Ces deux parkings sont déficitaires et Lorient, le contribuable, comble leur déficit d’exploitation. Vient de sortir de terre, ou plutôt de sous terre, le parking de la Place d’Armes géré en direct par la ville de Lorient, faute de candidat. La fréquentation du parking laisse augurer un déficit colossal. Comment régler le problème ? Une fois de plus on lance une étude pour la gestion des parkings, étude qui aurait du voir le jour AVANT la construction du parking de la Place d’Armes.

Voilà trois exemples, mais il y en a d’autres qui prouvent que la municipalité fait tout à l’envers.

Maria COLAS

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